L’alternateur permet grâce au moteur de fournir une puissance électrique afin d’alimenter tous les systèmes d’une voiture. En effet, il suit la rotation du moteur pour générer un courant électrique pour d’une part recharger la batterie, et d’autre part pour alimenter des organes tels que le compresseur du système d’air conditionné ou la pompe de direction assistée via la courroie d’accessoires (appelée aussi courroie d’alternateur). Moteur éteint, l’alternateur ne tournant plus, c’est la batterie donc qui assure le maintien du système électrique jusqu’à verrouillage de la voiture.
Symptômes de fatigue ?
L’avantage de la fatigue de l’alternateur, c’est que les signes sont discernables, et nombreux. Le premier est un témoin rouge dans le tableau de bord, monogramme de batterie. Ce message indique qu’une anomalie de recharge de la batterie est présente et qu’il faudrait la fixer le plus rapidement possible. De plus, quand un alternateur est faible en puissance, on pourrait le remarquer de nuit, car l’éclairage devient dépendant du régime moteur : plus le moteur tourne plus rapidement, plus l’alternateur puisse donner de la puissance électrique. Sauf qu’au ralenti, il a du mal, et c’est un signe qu’il a tendance à être fatiguer.
La courroie accessoire peut à son tour subir des dommages quand elle commence à grincer surtout lors de l’accélération. Un contrôle de l’alternateur est alors conseillé.
Ce que Motors.tn préconise :
Une révision de tout le système électrique (alternateur + batterie) est obligatoire. Si l’on remarque qu’une batterie se décharge plus rapidement qu’elle ne le devrait, il se peut que l’alternateur ne remplisse pas sa fonction comme il le faut, et qu’il vaut mieux le contrôler. Si vous ressentez une faiblesse de cette pièce ou que vous remarquiez un des symptômes évoqués, on vous conseille de limiter l’utilisation des équipements à haute consommation en électricité (sièges chauffants, système de dégivrage de la lunette arrière …) jusqu’à un point de contrôle le plus proche.